BON, ET APRÈS ?
« Et après, j’écris quoi ?
« Je ressasse, au risque de lasser le lecteur ?
« J’invente, au mépris de la plus élémentaire crédibilité ? »
En gros, pour que ce livre ressemble à quelque chose, je l’étoffais d’une flopée de détails superflus ou j’en faisais, sans scrupule, une fiction romanesque ?
Aucune des deux options ne me tentait, en fait.
Ma copine Elsa, que j’interrogeais à ce sujet, n’hésita pas :
—
Tu nous mitonnes un joli conte de fées, point barre ! Un truc avec une
fin magique, de manière à forcer le destin. Sinon, à quoi ça servirait
d’être écrivain, banane ?
J'ai, dans l'oreille, la voix d'enfant espiègle de Gudule et c'est à chaque fois réconfortant et un brin un peu tristounet... Merci Castor de ces rappels de vie...
RépondreSupprimerC'est réconfortant, oui. Sa voix est toujours avec nous.
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