samedi 21 janvier 2017

C'est Noël tous les mois !




















   Un petit conte de saison avec un mois de retard, mais ça n'enlève rien à son intensité.
Texte et dessins de Gudule (qui signe ici Anne Carali) parus dans le journal "Magazine", Liban fin des sixties.
   Castor tillon



                     (Cliquez pour agrandir)
 Un conte de Noël















2 commentaires:

  1. Une question, ce soir, si je puis me permettre...Quel jeune homme étiez-vous Castor lorsque vous étiez plus jeune ? Etiez-vous déjà passionné, tendre, courageux, solide, comme celui décrit par Gudule ? Elle, je ne la connais qu'à travers ses propres mots. Dans Rose, que j'ai dévoré d'un bout à l'autre, elle est une femme vibrante, amoureuse de la vie, entière et j'ai l'impression dans ses écrits qu'elle l'est restée. Et vous ? Existe-t-il vraiment des hommes capables d'aimer sans craindre de s'y perdre ? Ou est ce que pour vous cela est venu avec l'expérience, le nombre des années, la rencontre de LA femme...?
    Tout cela est peut-être très indiscret, mais c'est vrai qu'à force de vous lire, me vient la sensation de vous connaître. Si je vous offense, pardon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel jeune homme ? C'est une drôle de question, en effet^^. Pas indiscrète, mais bon, un jeune homme comme tous les jeunes du monde, avec défauts et qualités standards. La maturité ne vient qu'après. Cependant, j'ai reçu une solide éducation (mon père était un dévoué responsable syndical) où l'entraide, le respect de la parole donnée, l'amour des gens en général étaient mis en avant.
      J'ai connu des femmes, nous nous sommes séparés pour des raisons diverses, mais elles sont toujours restées mes amies, et j'ai toujours veillé sur elles.
      Avec Gudule, c'était différent, c'est la personne qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie, ou peut-être jamais. Notre relation a été fusionnelle jusqu'au bout, jamais une dispute ou une bouderie, toujours la main dans la main, la symbiose, quoi. Quand elle m'a annoncé sa tumeur au cerveau et qu'elle m'a demandé de l'oublier, l'idée de la laisser et de partir ne m'a même pas effleuré, c'est tout simplement inimaginable de faire une chose pareille.
      Bon, l'amour jusqu'au bout, hein, et même après. Le fait que la personne disparaisse ne change rien aux sentiments. Gudule était une femme exceptionnelle à bien des égards, et ce fut un bonheur immense pour moi d'avoir été son compagnon.
      Voilààà, Ramiam, je pense avoir répondu à tes interrogations, rien de secret dans ces quelques considérations.
      Merci de ton intérêt pour les écrits de ma princesse, les écrivains ont ceci de spécial qu'ils sont immortels.

      Supprimer

Laissez un chtit mot